Les domaines métiers responsables des données  

Les métiers responsables des données, nous y sommes !!!

Pour tous les acteurs confrontés aux données, le sujet numéro un est l’accès aux données. La vision Produit répond à cette attente, en offrant les moyens d’exploiter correctement des données. C’est-à-dire, les reconnaître (les cataloguer, les exposer), les évaluer (les contrôler, les gouverner, les valoriser), les prendre, les protéger et les utiliser.

Cette capacité d’accès et d’exploitation aux données comprend :

    • une dimension métier, c’est-à-dire la capacité à connaître les données, les comprendre, leur donner du sens, décider de leur gestion. 
    • une dimension technique, c’est-à-dire la capacité pour des systèmes d’exploiter les données. 

Un domaine métier n’est pas un nouveau découpage de l’organisation en vision données. C’est une entité qui existe dans l’organisation et qui va être confrontée aux situations décrites dans la section précédente : 

    • Un pôle, une direction, une équipe (Marketing, Finance, Facturation, Risques opérationnels, Centre d’appels) 
    • Les acteurs d’un processus transverse (de bout en bout, un parcours client, une vue 360°), mis sous contrôle (approche matricielle).
    • Voire un ensemble d’acteurs, d’utilisateurs quotidiens, dépendant de sources de données placées sous leur responsabilité (les données client, l’ERP, les outils du marketing, le système de gestion de la maintenance – GMAO) 

La responsabilité doit être aussi bien vue du côté des producteurs que des consommateurs de données. Le producteur est responsable de la définition et de la qualité de son produit. Le consommateur est responsable du bon usage des données – c’est-à-dire le respect du produit qui lui est fourni.

Pour que les métiers soient responsables des données, la communication producteur / consommateur est essentielle : Les « prises » sur les données jouent le rôle de passerelle voire de contrat entre les producteurs et les consommateurs de données. Plus les prises entre domaines métier seront compatibles (interopérables), moins il y aura d’efforts de traduction, de frictions et plus facilement les données seront accessibles, réutilisées.

La mise à disposition des données par un producteur et sa prise en compte par un consommateur seront d’autant plus performantes que les données seront correctement étiquetées. Ils auront ainsi les moyens d’exercer sa responsabilité, et de respecter à moindre effort les règles de gouvernance des données (sécurité, traçabilité, respect réglementaire, qualité).

Pour cela, le rôle des data platform est clé.

Elles doivent être capables d’assister le plus possible les acteurs métier dans leur mission, c’est-à-dire :

    • Traduire l’environnement de connaissance métier (étiquettes, modèles de données, catalogage),  
    • Permettre d’exercer en autonomie, par soi-même (« self serve data ») son champ de responsabilité (produire et utiliser les données, appliquer les règles de gouvernance),
    • Offrir une vue de la dynamique d’ensemble – on parle alors d’observabilité des données (données produites, consommées, avec telle qualité, par tels domaines métier, suivant). 

Retrouvez toute l’étude sur les Data Platforms au travers de nos 2 guides :

    • Le panorama des Data Platforms : qui explore la dynamique des data platforms au travers de la vision de plus d’une trentaine d’éditeurs du marché.